PROGRAMME SEMESTRIEL
SOMMAIRE
PREAMBULE
OBJECTIF
DE CE MODULE
1ère SÉANCE :
INTRODUCTION GENERALE :- DÉFINITION DES TIC
2ème SÉANCE : PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
3ème SEANCE : ENJEUX DES TIC ET IMPORTANCE ECONOMIQUE
4ème
SEANCE: LEDEVELOPPEMENT DES TIC ET LEUR
INTEGRATION DANS LA NOUVELLE SOCIETE DE L’INFORMATION : ENJEUX ETHIQUES ET
TRANSFORMATIONS SOCIALES.
5ème SÉANCE: UTILISATION DES RESSOURCES DES
TIC POUR LA RENTABILISATION DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE ET
L’AGROALIMENTAIRE ET SON
RENFORCEMENT POUR LES COMPÉTENCES
PROFESSIONNELLES FUTURES.
6ème SÉANCE : LE déploiement DES TIC EN ALGERIE .EXEMPLES ET ILLUSTRATION
7ème SEANCE : PRESENTATION DE QUELQUES SITES
RELATIFS AUX SCENARIOS PEDAGOGIQUES. (TRAVAUX DIRIGES POUR APPUI )
PREAMBULE
OBJECTIF DE CE MODULE
Ce cours s’adresse aux
étudiants (es) de troisième année de licence en biotechnologie végétale.
Son objectif
est de le familiariser avec
l’utilisation des techniques de l’information et de la communication à des fins pédagogiques pour rentabiliser sa
formation dans son domaine.
De gérer ses connaissances théoriques recherches
bibliographiques, par des moyens méthodologiques adaptées à ce secteur et de rentabiliser sa formation et
ses futures compétences professionnelles.
La maitrise de ces outils technologiques sont
indispensables et en adéquation avec leur profil de formation.
PREMIÈRE SÉANCE
Introduction générale
1-Définition
générale des TIC:
Les TIC
(technologies d'information et de communication) ou NTIC (nouvelles
technologies d'information et de communication regroupent l'ensemble des outils mis en place
pour manipuler, produire, faire circuler et permettre une meilleure diffusion
de l'information.
Les
Technologies de l'Information et de la Communication, ou TIC,
représentent l'ensemble des technologies informatiques qui contribuent à une
véritable révolution socioculturelle, mais principalement leurs applications se
situent dans le champ économique.
D'ailleurs ces technologies ne sont plus vraiment nouvelles, d'où le nom de
TIC.
L'ordinateur portable, la télévision, le téléphone portable, la tablette
interactive, l'internet constitue l'ensemble des technologies d'information et
de communication. Apparues principalement dans les années 1930, elles se sont
peu à peu développées jusqu'à ce jour, où elles ne connaissent toujours pas
leur apogée.
Les TIC sont un
ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger des
informations, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance des TIC
est due notamment à la convergence de l'informatique, des télécommunications et
de l'audiovisuel.
Cette convergence génère une multitude de nouvelles possibilités. Les
technologies de l'information et de la communication abolissent à leur tour de
nouvelles frontières. Dans le monde de l'enseignement, cela entraîne l'arrivée
de nouveaux outils qui donnent la possibilité d'améliorer les pratiques
actuelles et de développer de nouvelles solutions pour faire face aux défis
d'aujourd'hui.
2- Le secteur des TIC
Il englobe :
L’ensemble
des activités dans les domaines de l'électronique, des
télécommunications ou d'Internet.
- Les TIC sont présentes dans 3 grandes catégories:
2.1- les télécommunications incluant les centres d'appels, la téléphonie
mobile, le système GPS...
2.2- l'électronique, les composants, l'équipement grand public les télévisions
lecteurs dvd etc....
2.3- Internet, serveurs, réseaux, conseil, dépannage.
Au cours de ces
dernières années l'industrie des TIC a grandement contribué à la croissance de
l'économie et reste un secteur important dans les échanges commerciaux au
niveau mondial ainsi que pour le développement du commerce intra entreprises.
Deux
grands axes seront consacrés dans
le programme de ces séminaires :
Une première partie consacrée aux
connaissances de ces outils
technologiques mis en place et dont la société actuelle est en constante
évolution.
Une seconde beaucoup plus centrée
sur l’aspect méthodologique pour l’utilisation de ces ressources pour
rentabiliser la formation dans le domaine de la biotechnologie végétale et
renforcer des compétences professionnelles futures.
DEUXIEME SÉANCE
présentation DES DIFFÉRENTES
TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
1-RAPPEL/DÉFINITION
GENERALE
Les
technologies de l'information et de la communication regroupent un ensemble de
ressources techniques nécessaires à la mise en œuvre des services de
l'information et de la communication pour produire, manipuler, convertir,
stocker, gérer, transmettre et retrouver l'information et pour communiquer.
1.1 Ces
techniques sont regroupées par catégories suivantes :
¨ la microélectronique et les composants
¨ l'équipement informatique, serveurs, matériel informatique, les ordinateurs et les logiciels
¨ les réseaux informatiques
¨ les réseaux, les infrastructures et
les systèmes de télécommunications
¨ les terminaux de télécommunication
(fixes ou mobiles) ;
¨ les réseaux de diffusion de la radiodiffusion et de la télévision (par voie hertzienne, par
satellite, par réseau câblé)
¨ les postes récepteurs de radio et
de télévision.
2.2
Les services les plus connues
sont :
¨ les services de téléphonie vocale ;
¨ les services de transmission de
données informatiques ;
¨ les services informatiques ;
¨ les services de communication par Internet (Voix
sur IP) ;
¨ les services de multimédia et d'audiovisuel ;
¨ les services de commerce électronique.
2- Application
dans le secteur des TIC
¨ Dans
l'administration et la gouvernance
¨ Gouvernement ou administration électronique (La version en ligne faisant foi
tout autant que la version).
¨ Télé déclaration d'impôt
¨ Vote électronique
¨ Dans
l'éducation
¨ Technologies de l'information et de
la communication pour l'enseignement.
¨ Université numérique.
¨ Espace numérique de travail.
¨ Dans
la formation
¨ E-learning management system (enseignement à distance)
¨ Dans
la santé
¨ Dossier médical personnel
¨ Dans
l'économie
¨ Commerce électronique
Dans
la recherche
Analyse des usages des TIC
¨ Dans
l'aménagement du territoire
¨ DATAR (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à
l'attractivité régionale)
¨ Cadastre
¨ Dans
les transports(Billettique)
¨ Borne
d'information
¨ Géolocalisation par satellite, GSM, WIFI, RFID...)
¨ Dans
l'environnement
¨ (TIC et développement durable
¨ Green
IT)*
¨
Dans les droits des personnes handicapées
¨
Accessibilité numérique
¨
Communication
améliorée et alternative
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
* L'informatique durable, la green computing [, ou green IT,
ou green
information technology ou informatique verte est un concept qui vise à réduire l'empreinte
écologique, économique, et sociale des technologies de l'information et de la
communication (TIC). Il s'agit d'une manière globale et cohérente de réduire les
nuisances rencontrées dans le domaine des équipements informatiques et ce, durant
l'ensemble de la durée de vie de chaque équipement : soit aux différents
stades de fabrication, d'utilisation (consommation d'énergie) et de fin de vie
(gestion/récupération des déchets, pollution, épuisement des ressources non renouvelables). Ce concept
s'inscrit plus largement dans la notion d'informatique éco-responsable »
ou développement
durable.
Le Journal
officiel français
du 12 juillet 2009 donne « éco-TIC » comme équivalent de « Informatique
verte ». Selon la définition qu'il en donne, les « éco techniques de
l'information et de la communication » sont des techniques de l'information et de la
communication
dont la conception ou l'emploi permettent de réduire les effets négatifs de
l'activité humaine sur l'environnement
Le Journal officiel
précise que « la réduction des effets négatifs de l'activité humaine sur
l'environnement tient à la diminution de la consommation d'énergie
et des émissions de gaz à effet de serre qui résulte du recours aux éco techniques ou
à la conception même de ces techniques,
qui s'attache à diminuer les agressions qu'elles pourraient faire subir à l'environnement au cours de leur
cycle de vie ».
3-QUELQUES EXEMPLES D’APPLICATION
Exemple 1 :
Les
opérateurs de télécommunications ne sont plus seulement des exploitants de
réseaux de télécommunications, ils deviennent des fournisseurs de services
Internet en s’appuyant sur les accès aux abonnés qu’ils détiennent et la
téléphonie n’est plus qu’un segment de service parmi bien d’autres. Par exemple
France Telecom est devenue également un distributeur de chaînes de télévision
et de musique.
Exemple
2 :
Dans les années 1980 et 90, les réseaux
étaient spécialisés par domaine et il fallait différents systèmes de
transmission (et parfois différentes infrastructures) pour la téléphonie, la
transmission de données entre ordinateurs, la radio et la télévision.
Maintenant les réseaux en technologie IP à haut débit sont communs pour toutes
les formes de service et les octets de la téléphonie sont acheminés par les
mêmes routeurs sur les mêmes artères que les octets des consultations des sites
Internet, des transferts de fichiers, du streaming de vidéos ou du courrier
électronique
¨ Exemple 3
Dans les années 1980, un ordinateur servait
essentiellement au traitement de texte et au calcul avec un tableur. Puis dans
les années 1990 il a servi aussi au courrier électronique et aux présentations
par diapositives. Un ordinateur était donc clairement un équipement
informatique. Mais avec la convergence numérique, un ordinateur personnel
devient un outil de base pour le domaine de l’audiovisuel et des multimédias, car il est aussi de façon routinière :
¨ un terminal téléphonique avec le
service de la Voix sur IP ;
¨ un terminal de vidéocommunication
(Skype, Messenger) ;
¨ un écran de télévision pour
recevoir des émissions en ligne ou en mode de rattrapage ;
¨ un écran pour regarder les photos
ou les vidéos des plateformes de services générés par l’utilisateur (Instagram,
Flickr, Youtube, etc.) ;
¨ un outil pour monter des films à
partir d’un ensemble de vidéos prises avec son caméscope ou son
smartphone ;
¨ un outil professionnel dans les
entreprises pour les applications de travail collaboratif et de communications
intégrées où l’audiovisuel joue un rôle croissant.
¨ Exemple 4 : les terminaux
téléphoniques mobiles. Au début des années 2000, un terminal téléphonique
servait essentiellement aux communications téléphoniques et la facture était
composée d’un abonnement et d’un montant proportionnel aux durées des
communications par catégorie en fonction de la distance. La convergence
numérique est particulièrement illustrée par les nouveaux terminaux téléphoniques
appelés smartphones. Ils contiennent plus de capacité en mémoire et de
puissance de calcul que les ordinateurs personnels des années 1980 et même 90.
Ils permettent de prendre des photos et des vidéos avec des performances
équivalentes à de bons appareils de photos ou caméscopes des années 1990. Ils
sont utilisés comme des baladeurs pour écouter de la musique enregistrée ou
voir des images ou des vidéos enregistrées.
¨ Exemple 5 : les industriels
producteurs de biens électroniques. Un fabricant d’ordinateur (Apple) devient
l’un des plus grands fabricants de terminaux téléphoniques et devient un
intermédiaire de premier plan dans la vente de produits et services
audiovisuels avec le logiciel multimédia iTunes. Apple développe aussi sa
propre suite bureautique Work, en concurrence directe avec Microsoft Office.
3ème SEANCE: ENJEUX DES TIC ET IMPORTANCE ECONOMIQUE
INTRODUCTION
Le secteur des technologies de l’information et de
la communication (TIC) est d’une importance majeur pour l’économie des principaux
pays industrialisés avec une contribution directe de 5,9 % du PIB en
Europe (et 7,5 % aux États-Unis).
Au-delà du
secteur lui-même, les TIC contribuent au développement de tous les autres
secteurs économiques.
Les TIC représentant en effet plus de 50 % de
la croissance de la productivité en Europe
Les
TIC jouent un rôle majeur dans la compétitivité des entreprises et dans
l'efficacité des administrations et des services publics (santé, éducation,
sécurité).
Les
TIC sont devenus également un enjeu crucial pour la production et la diffusion
des biens culturels.
L’importance
des TIC pour le développement économique et social est reconnue
depuis
l’essor rapide de ces technologies et de leurs marchés à partir du milieu des
Années
1990.
En 1998, par exemple, la Commission de la
science et de la technique au
service du développement (CSTD) a publié un
rapport intitulé Knowledge Societies:
Information Technology for Sustainable
Development, qui analysait les liens entre les TIC, le développement économique et
social et les possibilités d’édifier des «sociétés du savoir » Innovantes.
Reconnu
et mis en avant le potentiel des TIC de faciliter la croissance économique et
le bien-être social, en particulier dans les pays en développement.
Le taux d’adoption des TIC dans les pays,
y compris les pays en développement, au cours des deux dernières décennies a
été supérieur à celui de toute autre technologie antérieure. Les potentialités
et les enjeux que recèlent les TIC, sont donc eux aussi soumis à une évolution
rapide.
La
croissance du secteur des TIC a été extrêmement dynamique. Des décennies
d’accroissement rapide des capacités, s’agissant aussi bien des réseaux que des
éléments et composants, ont favorisé une innovation tout aussi rapide des
technologies et des services.
¨ 1-Progrès
de l’accès aux technologies de l’information et de la communication,
2003-2013. (Source: Union
internationale des télécommunications (UIT), Mesurer la société de
l’information).
Trois
caractéristiques des TIC sont particulièrement importantes pour le
développement :
¨ économique et social, à savoir leur
capacité:
¨ a) D’accroître l’efficacité des
processus économiques et sociaux;
¨ b) D’accroître l’efficacité de la
coopération entre différentes parties prenantes;
¨ c) D’accroître le volume et
l’éventail de l’information accessible aux individus,
aux
entreprises et aux gouvernements.
¨ La concrétisation de ce potentiel
dépend non seulement de la technologie elle-même, mais aussi des interactions
entre la technologie et d’autres facteurs, notamment les capacités humaines
nécessaires pour les exploiter.
¨ L’édification d’une société de
l’information dépend autant du développement humain que du développement
technologique.
¨ On peut distinguer deux grandes approches, complémentaires,
de la contribution des TIC au développement économique et social :
¨ La première concernant les impacts systémiques
des TIC, la seconde traitant des incidences sur l’élaboration des politiques.
2- Les incidences
systémiques
Les
incidences systémiques que les TIC ont eues sur les systèmes économiques, les
sociétés et les cultures peuvent être regroupées en trois catégories
a) Incidences économiques − mondialisation de la production,
changements apportés au commerce international et aux réseaux de distribution,
nouveaux modes de consommation de biens et services, virtualisation de certains
produits et comportements, importance croissante du secteur des TIC dans
l’économie mondiale et au niveau national.
b)
Incidences sociales −
accès général à des ressources d’information considérablement accrues,
renforcement de la liberté d’expression et d’association, contournement de la
réglementation nationale des marchés, nouveaux modes de travail et
d’établissements humains, changements apportés aux relations entre pouvoirs publics
et citoyens, remise en cause des conceptions traditionnelles de la vie privée
et de l’individualité.
c) Incidences environnementales −
hausse de la production de déchets et des émissions de carbone, atténuation
potentielle des incidences environnementales d’autres secteurs.
¨ 11. Ces incidences ont été plus
marquées dans les pays développés que dans les pays en développement, mais
elles sont de plus en plus visibles partout dans le monde, et posent des problèmes
complexes aux décideurs. L’automatisation et l’informatisation réduisent l’emploi
dans certains secteurs, mais l’augmentent dans d’autres. Les capacités offertes
par les TIC sont exploitées aussi bien par des entreprises criminelles que par
des entreprises légitimes et posent de nouveaux problèmes de protection des
données, de surveillance et de sécurité informatique. Le secteur des TIC est
devenu la source à plus forte croissance de déchets matériels et d’émissions de
gaz à effet de serre.
¨ Les TIC ont eu des incidences sur
tous les secteurs de développement
¨ Les fractures numériques risquent
fort d’aggraver les écarts de développement entre pays plus ou moins bien
dotés, entre les régions au sein d’un même pays, et entre différents groupes
sociaux.
La forte dépendance de
l’informatique à l’égard d’infrastructures de haut débit implique que leurs
incidences positives seront probablement davantage ressenties dans les pays
développés plutôt que dans les pays en développement, dans les pays à revenu
intermédiaire que dans les PMA, et dans les zones urbaines que dans les zones
rurales. Une fracture numérique de plus en plus marquée en matière de haut
débit pourrait donc aggraver d’autres écarts de développement
Pour conclure, nous dirons que l’importance
des TIC et leur impact sur le changement économique et social continueront de
s’amplifier. Il conviendrait donc de bien le définir et de l’intégrer dans le programme
de développement pour les années à venir. La contribution potentielle des TIC à un
développement durable, à la satisfaction des besoins correspondant à des
objectifs de développement et à l’édification d’une société du savoir.
Il est nécessaire de mesurer en continu les
progrès globaux concernant
l’adoption des TIC en recueillant
des données et en mettant au point des indicateurs permettant de mesurer un
large éventail de points de données.
La capacité d’élaborer des mesures appropriées
dépend en grande partie de l’exploitation de telles données pour identifier les
carences et définir des objectifs.
4ème SEANCE:
LEDEVELOPPEMENT DES TIC ET LEUR
INTEGRATION DANS LA NOUVELLE SOCIETE DE L’INFORMATION : ENJEUX ETHIQUES ET
TRANSFORMATIONS SOCIALES.
Introduction
La société de l’information
au XXIème siècle : Enjeux, promesses et défis
Avec l’avènement de l’imprimerie,
du téléphone et de la télévision, puis récemment des réseaux comme Internet,
naissent les " sociétés d’intelligence ". Il ne s’agit plus seulement
de conquérir, de stocker et de distribuer l’énergie, mais surtout de conquérir,
de stocker et de distribuer de l’information.
Sur quoi se fonde l’entrée dans la
société de l’information?
et quels en sont les enjeux économiques,
politiques et culturels ?
Il convient d’abord:
1- de considérer les nouveaux
outils de communication, leur convergence et leur intégration
2-d’analyser les conséquences des nouvelles
formes d’échanges électroniques et leur impact sur les relations avec les
usagers
3- de rendre compte de l’émergence des
nouveaux pouvoirs en rupture avec les structures pyramidales traditionnelles
4-d’évaluer les effets de la société de
l’information sur les organisations, l’éducation et la personnalisation des
échanges
5-de tenter de décrypter les faits porteurs
d’un avenir proche au tournant du millénaire.
1-De la société de l’énergie à la société de
l’information
La société de l’information fonde
ainsi son développement sur la convergence technologique :
convergence entre ordinateurs,
réseaux de télécommunications et protocoles d’échanges entre machines.
L’ordinateur était considéré
jusqu’à présent comme une machine à traiter l’information.
Les termes de calculateur,
d’ordinateur ou de computer sont caractéristiques de cette approche.
Aujourd’hui, et de plus en plus dans l’avenir, l’ordinateur personnel devra
être considéré comme une machine à communiquer : " un communicateur
personnel multimédia ". Il devient ainsi l’outil carrefour de la société
de l’information.
2-Les bouleversements de la société de
l’information
La force des réseaux interactifs
multimédias, réside dans le partage des ressources entre ordinateurs multiples.
Trois concepts renforcent ce
potentiel :
1-l’inter commutabilité
2-l’interopérabilité
3-l’inter créativité.
Ces termes fournissent la clef de
la capacité du développement explosif d’Internet. Ils permettent mariages et
interactions à tous les niveaux de la société de communication.
Ces interconnexions ont un effet
d’amplification qui accélère le développement d’Internet.
L’inter commutabilité favorise les
relations entre des outils appartenant à des plateformes différentes telles que
téléphones, ordinateurs portables ou " main frames "
(serveurs).
L’interopérabilité autorise les connexions
entre réseaux différents, à bas ou moyens débits, réseaux câblés, satellitaires
ou hertziens.
Ces différentes caractéristiques
constituent une rupture technologique et même philosophique dans la société de
l’information.
Cette étonnante et nouvelle
capacité d’interconnexion des réseaux donne une dimension particulière à la
société de l’information naissante en responsabilisant les personnes, nœuds des
réseaux, mais engendre en même temps de nouvelles formes de déviances.
Un autre bouleversement se prépare
avec l’avènement de ce que l’on pourrait appeler les réseaux personnels mobiles
(en anglais PN : " Personal network ") qui permettent de relier
sans fil des appareils isolés. Ce changement va de pair avec l’essor des outils
portables spécialisés dans un certain nombre de fonctions précises :
appareils de photos et caméras numériques,
scanners à main, téléphones portables, imprimantes, magnétoscopes et, bien sûr,
ordinateurs portables. Le problème réside dans la nécessité de connecter entre
eux ces différents appareils, afin qu’ils puissent échanger des protocoles ou
des services.
De nouveaux logiciels tel " Jini "
de Sun Microsystems permettent les interactions entre ces outils.
Il se crée ainsi un réseau personnel de
communication qui se déplace avec son usager tout en restant connecté aux
autres réseaux. Dans la nouvelle société de l'information, les moyens de
communication interpersonnels se renforcent avec la possibilité de traitement
de l’information en temps réel pour des applications personnelles ou
professionnelles.
Aujourd’hui, et surtout demain avec
l’accroissement de la puissance des outils mobiles de communication, ordinateur
ou téléphone, le réseau personnel va s’imposer grâce à l’inter commutabilité
des différents outils. Ainsi vont naître de nouveaux défis dans la société de
l’information, liés au renforcement du pouvoir des personnes et des groupes
utilisant ces réseaux de communication et de traitement de
l’information.
3- Les paradoxes de la société
de l’information
L’évolution du phénomène Internet
Ces différentes fonctions ont transformé Internet en un nouvel espace
d’échanges et de commerce, un " cyberespace-temps ", lieu de
batailles industrielles et commerciales, voire politiques et culturelles. Ce
cyberespace n’est pas seulement un environnement favorisant le commerce
électronique. Il devient le point de passage obligé de tout commerce et de
toute industrie au sens le plus large du terme. On a souvent considéré jusqu’à
présent qu’Internet ne faisait que favoriser les ventes d’objets familiers
comme des livres, des cédéroms, voire des billets d’avions, comme s’il
s’agissait d’un média promotionnel complémentaire.
Toutes les activités industrielles
et commerciales se trouvent donc concernées de près ou de loin par la mise en
réseau des activités économiques. Les grandes administrations utilisent
également le web pour entrer en contact avec leurs administrés et cette
tendance va se renforcer dans les prochaines années. Des pays adoptent le web
pour faire mieux connaître leurs avantages touristiques, industriels ou
commerciaux. Même les hommes politiques choisissent désormais les outils de la
société de l’information pour tisser de nouvelles relations avec leurs
électeurs ou leurs administrés. Ces nouvelles relations nécessitent une
attention constante aux demandes des correspondants. Rien de pire que d’ouvrir
un site web sans être capable de répondre rapidement aux questions posées. De
nouvelles organisations sont à mettre en place pour assurer le retour des
informations vers les groupes ou les individus demandant des réponses
personnalisées.
4-L’impact sur l’économie
L’impact de la société de
l’information sur l’économie se traduit par l’essor de la " net economy
", l’économie des réseaux. Les concepts traditionnels sur lesquels se
fonde l’économie classique doivent être revus. Dans ces modèles, la valeur
provient le plus souvent de la rareté : plus un bien ou un service est rare,
plus il est cher. Les contraintes de l'économie classique conduisent à la loi
des rendements décroissants : une entreprise conquiert un marché, elle se
développe rapidement ; mais d'autres entreprises concurrentes souhaitent entrer
sur ce marché, la compétitivité s'accroît, nécessitant de nouveaux
investissements en matériels, réseaux de distribution, formation des hommes.
Les marges bénéficiaires se réduisent, la courbe de croissance se rapproche
d'une asymptote : on atteint la loi des rendements décroissants.
CONCLUSION
Ouverture,
tolérance, solidarité, capacité d’autorégulation seront nécessaires dans un monde de
plus en plus complexe et de plus en plus compétitif. Trouver les complémentarités entre le monde réel et le monde virtuel, donner
à chacun ses chances, favoriser en
définitive la liberté de l’homme face aux contraintes technologiques et
aux changements de l’environnement, tels sont les nouveaux enjeux, promesses
et défis de la société de l’information à l’aube du XXIe siècle.
5ème
SEANCE: UTILISATION DES
RESSOURCES DES TIC POUR LA RENTABILISATION DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE
ET SON RENFORCEMENT POUR LES COMPETENCES PROFESSIONNELLES FUTURES.
Chapitre introductif
1-Comment les TIC vont
changer le secteur agro-alimentaire dans les dix prochaines années ?
• Le développement et l’accès plus
facile (grâce à des prix moins élevés- à Internet, aux applications mobiles,
aux drones et à d’autres Technologies de la Communication et de l’Information TIC)
ont permis un développement important des TIC dans le secteur agro-alimentaire.
• les TIC sont particulièrement
utiles dans l’agriculture de précision. Cela permet d’obtenir des données
précises sur les intrants nécessaires, ce qui permet d’utiliser les ressources
de manière plus efficace (par exemple, par la réduction de la quantité de
pesticides dans les cultures ou par l’adaptation des aliments des vaches en
après analyse précise des nutriments présents dans le lait) et en ayant le
moins d’impact possible sur l’environnement. Elles favorisent une agriculture
plus durable et elles peuvent réduire les coûts pour les agriculteurs (en
utilisant moins d’intrants pour une meilleure qualité du produit).
• L’utilisation des TIC ouvre de
nouvelles opportunités pour vendre les produits:
• le temps et le lieu sont réinventés
grâce à Internet.
Ainsi, les chaînes
d’approvisionnement alimentaires sont réorganisées et deviennent plus courtes avec
d’avantages de liens directs entre les producteurs et les consommateurs. Une
application mobile peut, par exemple, mettre en contact les consommateurs avec
les fermes pratiquant la vente directe.
• Les données recueillies pourraient aussi aider
les entreprises d’assurance à prédire et évaluer en avance les pertes ainsi
qu’à avoir une meilleure modélisation et à prédire les tendances, (David Mäder,
Chef du Développement rural et chef de produit de l’agriculture dans la Swiss
Réassurance Company en Suisse).
• L’agrégation des données permet
d’avoir un suivi à une échelle plus large et facilite l’anticipation des
pertes en cas d’événements inattendus (tempêtes, sécheresses …).
• I-Défis
à relever pour une meilleure utilisation des TIC dans le secteur
agro-alimentaire.
• La plupart des TIC fonctionnent
avec un accès direct à Internet, de sorte qu’une connexion Internet haut débit
est nécessaire.
• En 2013, seulement 25,1% des zones rurales
étaient couvertes par l’Accès de Prochaine Génération (au moins 30 Mbps),
comparativement à 68,1% dans les zones urbaines, ainsi l’utilisation des TICs
est limitée par la qualité des connections, particulièrement dans les zones de
montagne isolées.
• Les TIC facile peuvent collecter
sans difficultés des données.
• Mais la question de la propriété
des données (aux agriculteurs, logiciel, gouvernement ou bien organismes
payeurs?)
• La question de l’agrégation des données
intégrées à une analyse facile de toutes les données recueillies sont encore
des défis à envisager.
• Au sujet de ce dernier point, les données
doivent être recueillies d’une manière harmonisée pour permettre une analyse
plus approfondie au niveau régional ou national.
• En effet, ces données doivent à la
fin pouvoir être analysées par des experts.
• Des liens solides entre chercheurs
et agriculteurs sont donc nécessaires pour faciliter l’ensemble du processus,
de la collecte des données, leur analyse à ce qui au final pourrait être utile
sur le terrain pour les agriculteurs.
• De nombreux agriculteurs font du
marketing direct sur les sites web.
• Les
applications mobiles et font la promotion des pâturages, de la bonne qualité de
l’herbe mangée par les vaches, qui produisent le lait utilisé pour leurs
célèbres fromages.
Un autre exemple est une
application mobile qui pourrait faciliter la localisation et le suivi des
animaux quand ils sont dispersés sur de grands champs ou des pâturages.
• Il est prévu que de plus en
plus les TIC soient utilisés dans les prochaines années et les panélistes ont
encouragé la Commission européenne à faciliter l’agrégation et la normalisation
des données au niveau de l’Union Européenne, par exemple à travers un projet de
recherche.
CONCLUSION
• Dans un monde du travail à forte
composante technologique, les managers performants et réactifs devront être
capables d’appréhender les TIC et leur impact, tout en maîtrisant les outils et
méthodes du management.
• L’émergence de ce nouveau profil
interpelle les grandes écoles qui, axées soit sur les sciences de l’ingénieur
soit sur le management, ont encore du mal à concevoir une mixité des
formations.
• Quelques pionnières néanmoins
proposent des cursus hybrides, qui s’articulent sur des promotions mixtes, des
projets multidimensionnels, des compétences charnières… et façonnent d’ores et
déjà des techno managers.
6ème
SEANCE : LE DEPLOIEMENT DES TIC EN ALGERIE .EXEMPLES ET ILLUSTRATIONS
Un état des lieux plus
ou moins exhaustif de la diffusion et de l’utilisation des TIC en Algérie:
REFERENCES
STATISTISTIQUES
Ministère algérien des Postes et des Technologies de
l’Information et de la Communication
par
l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications(ARPT),
concernant principalement les bilans annuels 2011 et 2014.
1.
Aperçu général sur le secteur des TIC en Algérie:.
• Les Technologies de l’Information
et de la Communication (TIC) sont devenues un secteur clé de l’économie
nationale. Elles contribuent à hauteur de 4 % du PIB en 2011 ; un taux appelé à
augmenter pour atteindre 8% dans les quatre prochaines années. Le secteur
emploie 140 000 employés, dont 100 000 emploies directs.
• Ainsi, après avoir
fourni un aperçu sommaire sur le secteur des TIC en Algérie, nous examinerons
plus particulièrement le marché des télécommunications
• En 2011, le chiffre d’affaires
global du secteur représente 5,5 Milliards de dollars, tandis que les
importations relatives aux produits TIC sont estimées à
• 49 000 Milliards DA (Cf. Tableau suivant).
• Ainsi, après avoir
fourni un aperçu sommaire sur le secteur des TIC en Algérie, nous examinerons
plus particulièrement le marché des télécommunications
• Tableau
n° 01 : Données globales sur le secteur des TIC en Algérie
• Chiffre d’affaires global (Milliards de
dollars) 5,5
• Importation des TIC (Milliards
DA) 49 000
• Contribution du marché TIC au
PIB 4%
• Employés 140 000
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Source : Données
recueillies au niveau du Ministère de la Poste et des Technologies de
l’Information et de la Communication(MPTIC), Direction de la Communication, de
la Documentation et des Archives, Alger, le 11/02/2013.
1.2.
Diffusion de l’Internet :
Le nombre
d’utilisateurs de l’Internet a progressé au cours de ces dernières années en
Algérie et on compte en 2011,10 millions d’internautes, dont 1,6 millions
d’abonnement ADSL. (Cf. Tableau ci-dessous).
Données sur l’Internet
en Algérie
|
• Utilisateurs Internet(Millions)
• Nombre d’abonnés réseaux
ADSL(Millions)
• Taux de pénétration
• Nombre d’habitants hors du net (Millions)
• Etablissements scolaires
raccordés
• La bande passante à
l’internationale(Gigas)
• Nombre des sites web algériens
• PME connectées
• Entreprises connectées par
liaison spécialisée
• Lignes spécialisées réalisées
• Espaces communautaires
• Cybercafés connectés
• INTRANET
• Bureaux de poste connectés au
réseau Intranet de la Poste
• Réseaux Intranet sectoriels
d’envergure nationale
• installés (éducation, enseignement
supérieur, banque
|
10
1,6
10%
28
9 000
65
76 000
20%
700
34 500
1 500
5 000
3 400
Plus de 30
|
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Source
: Données recueillies au niveau du Ministère de la Poste et des Technologies de
l’Information et de la Communication (MPTIC), Direction de la Communication, de
la Documentation et des Archives, Alger, le 11/02/2013.
• Néanmoins, le taux de pénétration
de l’Internet reste faible, avec un taux de 10 % en 2011, malgré un taux de
croissance appréciable au cours des dernières années et un nombre de cybercafés
connectés évalué en 2011 à 5 0003 . Ce chiffre est encore plus faible pour
l’Internet haut débit, puisqu’il ne dépasse guère les 2 %
• . Il faut savoir que la réussite du
processus de réformes des institutions de l’Etat dépend du degré d’introduction
des TIC dans le système de l’administration publique.
• A titre d’exemple, le Ministère des Finances,
pour introduire un changement dans ses missions et objectifs, adapter en
conséquence son organisation et ses modes opératoires, adopte une réforme
globale du secteur des finances, construite autour de trois pièces principales
:
• 1 -La réforme du système de gestion
de la dépense publique ;
• 2 -la réforme de l’appareil fiscal
utilisant la gestion informatisée de la relation avec le contribuable
• 3-la mise en place de base de
données globales et une mise à niveau technologique rapide et conforme à l’état
de l’art.
• De surcroît, la Direction des Grandes
Entreprises (DGE) opérationnelle et un premier Centre Des Impôts(CDI) qui ont
démarré en 2003, utilisent la messagerie électronique, le site web, l’intranet
et des actions de formation.
• Aussi faudrait-il s’inspirer des
sociétés avancées où l’Etat a d’abord pris des dispositions en procédant à sa
propre modernisation notamment par la mise en place de l’administration en
ligne qui a rapproché le citoyen de son administration ».
• ce que notent les rapports sur la
compétitivité mondiale du Forum économique mondial :
• « Les pays les plus avancés en matière
d’ouverture et d’efficacité su secteur public et de déploiement de
l’administration en ligne sont aussi les premiers en termes de performances
économiques et de compétitivité ».
1.3. L’appropriation
des TIC par les entreprises
Les entreprises actives dans le secteur des
TIC représenteraient en Algérie moins
de
5 % du marché.
En effet, le marché algérien accuse un retard
de cinq à dix ans sur le plan de la structuration par rapport au marché des
pays industrialisés.
Depuis 2000, le pays a pris conscience du
fossé numérique qui le sépare des standards internationaux.
En
effet, de nombreuses entreprises privées se sont lancées dans le montage,
l’assemblage et la vente de matériel informatique, ainsi que dans le
développement de logiciels et la formation des utilisateurs.
Toutefois, l’informatique reste toujours
une activité commerciale et non industrielle en Algérie.
II-Les TIC dans le
système scientifique algérien
Le
système scientifique algérien, qui recouvre
l’ensemble des établissements dédiés à l’enseignement supérieur et à la
recherche scientifique, y compris les centres de recherche et de
recherche-développement, est au cœur de la démarche nationale d’intégration des
TIC.
À
cet égard, il a bénéficié de l’essentiel des projets consacrés à ces
technologies. Parmi ces projets, on pourra citer, à titre d’exemple, les trois
principaux d’entre eux :
-
le
premier consiste en la mise à disposition du système scientifique, enseignement
supérieur et recherche,
-
« d’une
infrastructure technologique et d’un ensemble d’outils à même de prendre en
charge tous leurs besoins en matière de communication et d’information
scientifique et technique… »
-
-Le
deuxième porte sur le télé-enseignement, et devrait « doter la majorité
des établissements universitaires d’une infrastructure de télé-enseignement
comprenant les outils de visioconférence…. ».
-
-Le
troisième réside en un projet de bibliothèque virtuelle, ciblant prioritairement
les sciences sociales et humaines, et ayant pour objectif « l’élaboration
d’une politique nationale de diffusion de l’information scientifique et
technique. »
-
les
activités de recherche consacrées aux TIC ont bénéficié d’un financement
exceptionnel, à hauteur de 62% de l’ensemble du budget alloué aux filières
scientifiques et techniques.
-
Pour évaluer concrètement le degré
d’intégration des TIC dans le système scientifique algérien, nous avons choisi
de l’examiner sur deux aspects, la place des TIC dans les institutions
scientifiques et l’accès des chercheurs aux TIC, aussi bien sur le lieu du
travail qu’à domicile.
• Tableau 1 : Projets de
recherche consacrés aux TIC dans le cadre des PNR
Programme Nombre
de projets %
Nombre de chercheurs
%
- TELECOMMUNICATION 20 12,60 12,57
-INFORMATIQUE 16
10,12 80 10,06
- MICROELECTRONIQUE 35 22,15 175 22,01
- TECHNOLOGIE SPATIALES 34 21,51 16020,12
-
PHYSIQUE
37 23,41 200 25,15
-Mathématiques 16 10,12 80 10,06
-Total
158 100 795 100
• Sources : CDTA,
2002.
Centre de Développement des Technologies Avancées
• Selon des données du Centre de
Développement des Technologies Avancées (CDTA) ], datant de décembre 2002, les
programmes nationaux de recherche (PNR) liés directement ou indirectement aux
TIC, comportent 158 projets, mobilisant 795 chercheurs tous secteurs confondus
(tableau 1)
• s’ajoutent les projets
« sectoriels, relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique ainsi que les projets d’établissements exécutés par les
centres et unités de recherche, notamment le CDTA, le CERIST, le CNTS et le
CERT. »
• Au total, le CDTA estime à environ 300 le
nombre de projets, relevant des nouvelles technologies d’information et de
communication en cours d’exécution par plus de 1000 chercheurs.
Tableau 2 :
Programme triennal de recherche en nouvelles technologies (2001-2003)
|
Programme Budget alloué en
milliards dinars Pourcentage TIC
6,451 62%
• Technologies spatiales 2,520 16%
• Biotechnologie
0,400 3,22%
• Autres :
3,100
25,00%
•
Total
12,400
100%
|
• Sources : CDTA,
Alger.
• On remarque qu’à l’intérieur de la
branche des nouvelles technologies, le budget consacré aux TIC proprement dites
représente 62% du total.
• Dans les faits, l’impact de ces mesures reste
assez limité, en raison des nombreuses lacunes, souvent signalées par les
opérateurs et les responsables chargés de leur application.
• Ces lacunes, très diverse, relèvent tantôt des conditions
d’exercice de la recherche, tantôt des institutions qui encadrent la recherche,
tantôt encore de la gestion de l’État. .
• Le statut d’établissement public à caractère
scientifique et technique (EPST), qui devait doter les centres de recherche
d’une plus grande marge d’initiative et de l’autonomie de gestion financière et
administrative, ne s’est pas déployé comme prévu.
• Les comités sectoriels de recherche
créés auprès de chaque ministère, qui devaient assurer les liens entre
recherche et industrie, n’ont jamais pu
fonctionner.
Les mesures prévues pour encourager la
mobilité des chercheurs, le dépôt
de
brevet et la création d’entreprise n’ont pas été promulgués…
• L’obsolescence des thèmes de recherche,
définis plusieurs années plus tôt, sont reconduits sans être jamais réalisés,
ainsi que l’absence de projets liés à des perspectives d’application et de
cloisonnement des structures de recherche.
• Au plan scientifique et
pédagogique, les programmes de traitement informatique des données ont commencé
à être utilisés dès la fin des années 1980.
• Les bibliothèques universitaires
procèdent progressivement à l’informatisation des fichiers et recourent de plus
en plus à des documents électroniques comme les CDROM, même si la recherche
documentaire, la réservation et les prêts se font toujours manuellement et que
les bases de données, mettant à la disposition des chercheurs des titres
actualisés sur un thème ou une discipline quelconque, ne sont toujours pas
disponibles.
• On peut aussi observer que les TIC
ont conduit à une diversification du personnel intervenant directement ou
indirectement dans l’enseignement.
• Il existe des spécialistes de
l’informatique et des réseaux, les webmasters…
Conclusion
• Malgré les efforts incessants de
structuration, d’institutionnalisation et de financement, les TIC ont peu
transformé le modèle socio-organisationnel des administrations algériennes, et
des institutions scientifiques.
• Bien que les problèmes
institutionnels et structurels soient importants, ils sont secondaires à côté
de l’handicap que représentent les rapports de pouvoirs, le climat social et
les relations socioprofessionnelles qu’ils génèrent.
• Le relèvement substantiel du budget
de la recherche et l’intégration massive des TIC n’ont guère produit de
résultat palpable en terme de résultats scientifiques, et cela de l’aveu même
des dirigeants du secteur de la recherche.
• 7ème SEANCE: UTILISATION DES
RESSOURCES DES TIC POUR LA RENTABILISATION DE LA FORMATION DE LA SPECIALITE
• PRESENTATION DE QUELQUES SCENARIOS PEDAGOGIQUES
Pour clore ce programme sur les TIC, nous
souhaiterons familiariser l’étudiant(es)
avec
-l’utilisation de ces outils
techniques à des fins pédagogiques pour rentabiliser sa formation dans son
domaine et ses futurs compétences professionnelles.
-De gérer ses connaissances
théoriques recherches bibliographiques, par des moyens méthodologiques adaptées
à ce secteur.
1--UTILISATION DES RESSOURCES DES TIC POUR LA
RENTABILISATION DE LA FORMATION DE LA
SPECIALITE
1-Scénarios pédagogiques TICE en
Biotechnologies
• Les enseignants participant aux
travaux académiques mutualisés (TRAAM) produisent des utilisations pédagogiques
de ressources numériques intitulées
• « scénarios pédagogiques ».
• Consulter
la rubrique d’E ducnet et accéder aux
scénarios en ligne
• Quelques
sites d’intérêt
• Le
Réseau Ressource Risque Biologique
• En partenariat Education nationale
• – INRS, le site 3RB rassemble les textes de
référence, les bonnes pratiques, des analyses de protocole, des ressources et
des liens pour la prévention des risques d’origine biologique.
• -
Le Réseau national Ressources en Sciences Médico-sociales
• -Référentiel
et textes officiels concernant le BTS ESF rénové et le DE CESF
• -Le
Portail CERPET-STI
• Actualité
et ressources pédagogiques en STI
• Les
guides de l'ADEME
• Dans
le même esprit, l'ADEME met à la disposition de tous, un ensemble de guides
pratiques pour nous accompagner au quotidien dans une démarche éco-citoyenne.
• Pour
consulter ces guides
• Dossier
réalisé par le centre de documentation de la SDTICE. Réalisé à l'occasion du
Sommet de Copenhague, ce dossier montre la place grandissante de l'éducation au
développement durable (EDD) dans le système éducatif et propose des scénarios
pédagogiques faisant appel aux TICE. Pour consulter le dossier EDD et TICE
• Séminaire
des interlocuteurs académiques en Biotechnologies (1 avril 2010, Paris). Animé
par la SDTICE, ce séminaire favorise les échanges entre les interlocuteurs
académiques chargés, sous la responsabilité des IA-IPR, des sites académiques
et du développement des usages TICE et participe à la mutualisation des
pratiques et à la diffusion des ressources TICE en biotechnologies-ST2S. compte
rendu des séminaires précédents Lettre proposée par Michel CLERC, SDTICE et
Françoise GUILLET, IGEN. Copyright - Ministère de l'Education Nationale -
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche SG/STSI/SDTICE
2- Les
scénarios pédagogiques hébergés sur les
sites
Académiques et indexés dans ÉDU'bases Biotechnologies-ST2S.
► Consultez les pages des académies
indexant les scénarios pédagogiques :
http://www.ac-creteil.fr/biotechnologies/traam_creteil.htm
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biotech/traam/traam.htm
http://pedagogie.ac-montpellier.fr/Disciplines/sti/biotechn/pages/traam.html
http://www.ac-grenoble.fr/tice74/spip.php.rubrique208
https://svt.ac-versailles.fr/spip.php.breve277
UNIVERSITÉ
DE TECHNOLOGIE COMPIÈGNE
Conception de cours en lignes : une stratégie
d’établissement Juillet 2010
Stratégie TICE UTC
http://tecfa.unige.ch/proj/seed/catalog/docs/lille04.pdf Modèles
de scénarios pfmh.uvt.rnu.tn/298/1/Stratégie_TICE_UTC.pdf
de P TRIGANO - 2010
CONCLUSION
GENERALE
Les technologies de l’information et
des communications (TIC) jouent un rôle central dans l’économie mondiale. La
part du secteur des TIC dans l’activité économique et sociale augmente
tendanciellement et ses perspectives s’améliorent.
Le ralentissement qui a commencé en
2000 a touché les industries manufacturières des TIC, tandis que les services
de télécommunications et les services des technologies de
l’information (services TI) ont
poursuivi leur croissance.
Les
politiques des TIC sont expressément centrées sur l’aide à la R-D (recherche et
developpement) et à l’innovation dans le
domaine des TIC. Le développement et l’utilisation des compétences en TIC, les
incidences de l’administration électronique, l’infrastructure, en particulier
le haut débit, et des domaines tels que l’authentification et la signature
numérique, le renforcement de la confiance, notamment dans les domaines de la
sécurité des systèmes et de l’information.
Les
pouvoirs publics prennent de plus en plus conscience de l’importance
fondamentale de l’évaluation des politiques et programmes relatifs aux TIC pour
étayer le processus décisionnel et améliorer l’efficacité évaluée du point de
vue de leur contribution au développement économique.
D’autre part, la possibilité qu'offrent les Sciences de
l'Information et de la Communication, en tant qu'interdiscipline, d’élaborer
une problématique à partir de plusieurs axes théoriques, favorise clairement
une compréhension plus complète des usages d'outils technologiques au sein de
réseaux professionnels.
Bibliographie à l’appui :
Références électroniques
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/TIC/10910450
https://clictic.weebly.com/deacutefinition-des-tic.html
https://www.csps.ch/docs/index.aspx
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/communications-technologies-de-linformation-et-des-tic
Les Technologies de l'Information
et de la Communication
Perspectives des technologies de l’information de l’OCDE. LES ÉDITIONS DE L’OCDE, 2, rue André-Pascal, 75775
PARIS CEDEX 16
IMPRIMÉ EN FRANCE (00 2004 4A 2 P) – n° 82846 2004